Les traitements
sources : CEED – AMELI
Le traitement pour les patients atteints de diabète de type 1 est l’injection d’insuline pour compenser l’insuffisance de sécrétion de leur insuline endogène (environ 10% des patients) et en le couplant avec la pratique de l’Insulinothérapie fonctionnelle on améliore fortement la prise en charge et l’efficacité du traitement.
La pompe à insuline: Le « Gold Standard » de l’insulinothérapie
Le principe du traitement par pompe à insuline portable repose sur une perfusion continue d’insuline adaptée en fonction des besoins de chaque patient et appréciée sur la base des données de l’autosurveillance glycémique capillaire et de différents paramètres, parmi lesquels figurent principalement la prise alimentaire et la pratique d’une activité physique.
L’objectif d’un tel traitement est de reproduire une sécrétion d’insuline la plus physiologique possible, c’est-à-dire imitant le plus fidèlement la sécrétion d’insuline du pancréas, gage d’une efficacité optimale. De ce fait, l’Association Européenne pour l’Etude du Diabète (EASD) et l’Association Américaine du diabète (ADA), considèrent aujourd’hui la pompe à insuline portable comme le « Gold Standard » de l’insulinothérapie.
Par rapport aux traitements en multi-injections, l’apport continu d’insuline par la pompe permet:
- davantage de souplesse et de liberté sur le plan du mode de vie et notamment une plus grande flexibilité au moment des repas;
- de délivrer des doses d’insuline de manière plus précise et régulière;
- de mieux stabiliser la glycémie et par conséquent de diminuer le risque de complications à long terme par une meilleure régulation de l’HbA1c.
Ce traitement entre aujourd’hui dans une nouvelle ère, en franchissant une étape supplémentaire vers le pancréas artificiel: celle de la liaison directe entre un lecteur de mesure glycémique en continu et la pompe à insuline. Peu de patients bénéficient à ce jour de ces nouveaux appareils arrivant progressivement sur le marché français. Mais de nombreuses études sont en cours, visant à prouver le gain majeur qu’ils représentent et laissant ainsi espérer un remboursement prochain par l’assurance maladie.
Les derniers progrès permettent cependant d’envisager une mesure de la glycémie en continu pour une adaptation optimale de l’administration d’insuline. Ces progrès thérapeutiques permettent aujourd’hui de retarder voire de prévenir la survenue des complications classiques du diabète, qui touchent principalement les yeux, les reins et la fibre nerveuse.